Ode à la génération spontanée

La fréquentation du personnel, de vos collègues, dans l'entreprise n'est pas sans causer des remarques aberrantes. On peut ainsi découvrir des personnalités propres au chef-d'oeuvre, la magie de l'enseignement basse calorie, de la fange académique, du hiatus crânien...

Notons tout d'abord le syndicaliste. Ex-forgeron, pense tout pouvoir résoudre en fusionnant ce qui ne peut être fusionné, en associant ce qui ne peut être associé. Un de ceux là qui pense que le belge doit vivre en communautés internes, sans toute cette horde de rapaces étrangère qui vient dérober le travail des honnêtes gens.

Je ne comprendrais jamais tous ces gens qui apportent tant d'importance a ce mot. Ces deux syllabes preuves de l'hypocrisie humaine. Des vipères qui se parent de leurs plus beaux atouts buccaux pour ensuite cracher leur venin. Elles ne comprennent pas ce malaise social qui tourne autour des mots prescrits par le médecin pour carence de bonne impression. DITES "BONJOUR"

Et puis, pour paraître plus crédible auprès de son auditoire, savez vous qu'il faut répéter "c'est vrai non ?" à la fin de chacune de ses affirmations ? Pour que le reste suive avec un "oui oui" général, évidemment. Que cela parle de politique, de sport, d'éducation ou de cul, l'appréciation est bien au rendez-vous et le désintérêt du dialogue encore plus.
Le manque de créativité nous guette, mes amis. Nous nous devons de ruiner cet espoir qu'à le belge moyen de rentrer chez lui pour s'occuper de son jardin, de planter ses choux et repiquer ses salades, pendant que sa femme fait la vaisselle et la jeunesse paresse. Combien de bambins auront nous encore a juger coupable pour nos fautes commises ? Il faudrait prendre en main ces horribles et non pas les encourager à cette apathie caractéristique de notre région. Ou alors les décimer... Au choix.