Pourquoi un blog (deuxième)

"C'est un jour comme celui-ci, où l'on se rend compte de notre dépendance vis-à-vis de la technologie. Panne de courant, plus de connexion, virus en tout genre et j'en passe. Néanmoins, l'envers du décor est en lui-même un moment. Un moment excitant, magnifique et passablement triste aussi. C'est son anniversaire. Voila un an où, de données en données, confectionnées de 1 et de 0, un empire, une histoire s'est développée. Un journal, intime parfois."

Créer cette introduction ne fut pas malaisée. Le célèbre copier-coller cher à tout étudiant volontaire et sérieux a été utilisé sans compter. La suite n'est pas encore écrite, mais j'espère cependant qu'elle le sera bientôt, et cela grâce à vous, cher lecteur. Une liaison directe et efficace avec le reste de la population peut naître, avec votre aide, inestimable. Un flux d'électrons est passablement banal, si l'on y ajoute rien d'autre que des saletés. Mais comme la plus laide des horreurs peut sentir le jasmin si l'on y trempe des arômes particuliers, j'ai besoin de vous pour m'accompagner dans ma tâche parfois laborieuse qu'est de remplir cet espace de liberté philosophique et cognitive.
Je remercierais chacun d'entre vous, la plupart pour la compréhension dont ils feront preuve en ne comprenant pas toujours mes aléas spirituels. Mais il existe des cas spéciaux (nombreux j'espère) qui m'aideront à avancer, à ne pas tomber, à chavirer aussi, si seulement chavirer est une qualité.

Voilà. Je ne sais que dire de plus sinon rien. Je ne suis pas quelqu'un qui parle ; moi j'écris. Et si quelqu'un veut me faire des réprimandes, qu'il le dise. Je n'en tiendrais simplement pas compte...

"Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet." [Courteline]

... et lui répondrais que la vie est une chose complexe et, paradoxalement, difficile à vivre. Il s'ensuit que chacun essaie de la rende plus belle, tous différemment, de l'améliorer.
Et moi, j'écris...

"Un verre vide m'appelle. Je le regarde. Il me regarde. Nous nous regardons. Dans ses yeux je lis la haine. Il m'en veut d'avoir détruit le précieux liquide vital qu'il jouissait de contenir. Ce dernier sera finalement transformé en urine et finira par jaillir par l'extrémité du bout de ce qui est probablement la preuve masculine de la stupidité humaine (chez la femme, la stupidité n'est simplement pas liée au monde physique mais bien à l'éther cosmique de la psychologie).
Néanmoins, dans les méandres de l'histoire terrestre, il est resté des problèmes irrésolus, qui nécessitent des pensées divines, hors de portée du monde matériel connu. Sur 80 milliards d'individus qui ont fréquenté cette Terre, aucun n'a survécu. Où vont-ils ? Et si la Terre était l'enfer d'un autre Univers ? De telles questions ne sont jamais posées, car on ne doit pas contester notre perfection"