Le temps des cerises
Déjà à l'école, j'en souffrais. Les autres riaient de moi, de ma différence... Ils m'ont fait tant de blagues, et de pièges, plus grave encore.
Après ce fut pire. Je n'ai jamais été accepté. D'un regard, les gens me cataloguaient, sans me laisser une seule chance de leur prouver ma valeur. Ma différence les aveuglaient et c'était comme inscrit sur ma carte d'identité : une trace de laquelle on ne peut se défaire ; elle vous colle à la peau.
On m'évite, on me méprise. De tout temps les humains ont agit ainsi. On rejette les autres, que ce soit pour leur couleur de peau, leur langage, leur religion... Peu importe le nombre de sujet "atteint" de cette "maladie", les personnes qui ne sont pas dans les normes forment une catégorie à part, des étrangers.
Et les non-fumeurs m'ont toujours rejeté, moi et ma cigarette.